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Généalogie de la famille Bohic

Ma plus ancienne photo des Bohic



Voici ma plus ancienne photo de ma première BOHIC. Il s'agit de mon arrière grand mère paternelle Marie Jeanne BOHIC, numéro soza 11 B, née le 24/11/1844 à Penhars, lors d'un hiver glacial. Penhars fait actuellement partie du grand Quimper. Elle est née au moulin de Toulgoat, disparu et actuellement remplacé par une carrière. Le recensement de 1861 l'indique comme meunière de 16 ans et elle conserve la même profession dans son acte de mariage, à 20 ans, avec Pierre SCORDIA le 16 janvier 1865. Ensuite on la retrouve au 38 rue Saint Mathieu, tantôt comme marchande, à 37 ans,au recensement de 1881, tantôt comme "allumetière". Je sais qu'elle vendait du tabac mais je n'ai eu aucun autre détail sur son activité qui s'est arrêtée en 1908. On la retrouve comme ménagère lors du mariage de sa fille Aline le 29 janvier 1910 et "sans profession, toujours au 38 rue Saint Mathieu à Quimper, lors de son décès à 86 ans, le 28 février 1931.


Ci dessous : le 38 rue Saint Mathieu qui se présente comme une ancienne maison datant du moyen âge. Elle sera démolie et remplacée par mon grand Père Yvon LE BIGON, en 1923. Elle a été prise le 25 août 1908 lorsque ma grand père Aline SCORDIA a ouvert sa buvette dans le local que lui a cédé sa mère Marie Jeanne BOHIC épouse SCORDIA. Sur cette photo, Marie Jeanne a 64 ans et Aline 23 ans. Plus jeune, Aline a été cuisinière chez un avoué de Quimper et a profité de cet apprentissage pour offrir un service de restaurant dans sa buvette, très prisé des gradés de la caserne du 118ème Régiment basée tout près.


buvette/

Cette branche BOHIC est intéressante du fait qu'elle corrobore l'idée que les meuniers se mariaient entre eux et formaient une véritable dynastie. Plus tard je vous ferai part de ma recherche à ce sujet.